Description du trajet
Départ
: Sur la passerelle des Bonnets rouges.
On revient
par la promenade Pierre Gardin, puis on va rue Dupont des Loges. On tourne
à gauche dans la rue Nominoé pour atterrir à droite
rue de Léon (spécialités de bananes flambeuses à
l'horizon !). On retrouve la rue Dupont Des Loges et on tourne à
gauche dans la rue J. Sauveur. Puis à droite rue J.-M. Duhamel.
Et enfin à droite avenue Janvier pour aller au Musée des
Beaux-Arts.On prend ensuite le bus n° 16 sur le quai Lamartine et on
descend à la station "rue de Brest". On continue à pied :
rue de Brest, rue Saint-Jean-Baptiste de la Salle, Avenue Gaston Berger,
Square de Provence
Arrivée
: Square de Provence
Promenade Pierre Gardin de La Gerberie
On retourne en ville par la promenade Pierre Gardin de la Gerberie. On y a vue sur une belle étendue de nénuphars et sur un Rennais solitaire venu s'allonger dans l'herbe pour lire. Point d'habits élégants sur la promenade Pierre Gardin ! Une allée de graviers où seuls quelques saules pleureurs se désolent d'être isolés.
Il suffit de passer le pont… De repasser le pont et c'est comme à Venise, on est un peu perdu, mais soudain on reconnaît une rue, une boutique, un puits, une place et on continue son chemin pour se reperdre encore… Il suffit de passer le pont et de prendre la rue Dupont… des Loges, évêque de Metz, 1804-1886. C'est peut-être à cause de sa qualité de religieux qu'on aura du mal à faire passer par ici le parcours du désir. Pourtant…
Au n°
46, Donaghy's Eden est un irish pub.
On peut
s'arrêter au Chat bleu, à
l'angle de la rue Nominoé. On voit d'abord un mur peint : un chat
assis devant une fenêtre ouverte avec vue sur la mer. L'enseigne
de ce café est également très jolie, mais c'est sans
doute la nuit qu'il faut venir ici : deux lanternes bleues doivent y être
allumées et le néon doit scintiller lui aussi dans la même
tonalité. Photo à faire un soir de pluie pour les reflets…
Un endroit pour Isaure et Théodore. Elle qui serait plutôt
photographe aurait une passion pour les chats et pour tous les bistrots
"à chat" : le Chat qui pêche à Rennes, le Chat noir
de Bruges, celui de Burano, celui de Vitré… Lui ne manquerait pas
de faire sa cour dans ces tavernes d'amour…
Plus
loin, le local des Verts, mouvement politique dont l'emblème est
un grand tournesol en plastique et en tissu, du moins si l'on en juge d'après
celui qui est couché en vitrine.
Au 31,
sur la façade, mosaïques d'Odorico, un peu comme à la
Basilique Saint-Marc de Venise. Un peu seulement.
Au 27, l'Hôtel Venezia.
Au 12 la Papaye verte, restaurant exotique. Espérons que la papaye n'est pas en plastique et en tissu, comme le tournesol des Verts !
Rue
Jean-Marie Duhamel
Où
l'on retrouve la rue Jean-Marie Duhamel, devenu ici mathématicien.
Remarquons
Atmosp'hair. Outre son titre rigolo, cette boutique de coiffure expose
dans sa vitrine une superbe bicyclette jaune qu'il convient de photographier
pour nos expos "Rennes en couleurs". A l'intérieur du magasin sont
accrochées des photos d'acteurs et d'actrices de cinéma :
Laurel et Hardy, Gabin, Arletty, Michel Simon, Chaplin, Gérard Philippe…
Sans doute lit on sous le séchoir "Positif", "les Cahiers du cinéma",
"Télérama"… ? A vérifier, la prochaine fois que j'irai
refaire ma permanente !
A côté, le California est un sauna pour les messieurs. Au secours, j'ai mes vapeurs !
Les Ateliers
Odorico se trouvaient paraît-il dans cette rue. Je ne les ai pas
localisés, mais il subsite sur certaines maisons des décorations
de mosaïque.
Désir promet plus rue de la Bascule que jouissance ne tient avenue de Cucillé
Le bus passe devant l'allée Alfred Jarry :
JARRY,
Alfred.
Organisateur
de spectacles, il dirigea un temps la salle de concerts de l'Ubu, mais
tomba en disgrâce pour avoir programmé là les groupes
"La Chandelle verte" et les "Surmâles" alors que ni le rock ni la
techno n'étaient encore inventés. Comme quoi il est toujours
trop tôt quand arrive l'avant-garde.
Avant
le carrefour avec l'avenue de Verdun, l'inscription "Lieu détente
gaz foyer personnes âgées" me fait toujours hurler de rire
Dans
les rues de Rennes la nuit
Parfois
rôde
Une
reine au cœur de granit
Et
tout noctambule un peu ivre
En
la croisant repense au livre
De
Marbode
Elle
arbore tous ses bijoux
Emeraudes,
Rubis,
diamants, yeux de hiboux.
En
la croisant au clair de lune
Marbode
lui a écrit une
Petite
ode
Seuls
sont restés à la mémoire
Quel
exode -
Les
éclats d'or dans la nuit noire.
Remontée
dans son palanquin
Disparue,
elle ne fut qu'un
Episode
Est
resté le livre des pierres
De
Marbode.
Pas
de quoi en faire une affaire :
Mais
sur la trame du mystère,
Comme
une vieille dentellière
Moi
je brode.
Dans
les rues de Rennes la nuit
Parfois
rôde
Une
reine au cœur de granit
Et
tout noctambule un peu ivre
En
la croisant repense au livre
De
Marbode
Au n°
188, lorsque revient l'automne, on peut admirer les
amants de la rue de Brest.
Au Bar de l'Amirauté, l'affichette publicitaire pour le magasine "Entrevue" montre toujours des filles très... déshabillées.
Sur le pont au-dessus du chemin de fer, on croise le parcours du regard.
La rue Victor Le Gorgeu, la rue Jack Le Ventreu, la rue Georges Le Sérialkilleu…. Brrrr !
rue Saint-Jean-Baptiste de La Salle
L'ENSP. Sur cet espace verdoyant ont toujours été installés des établissements dont les initiales étaient ENSP. L'Ecole Nationale de Saut en Parachute, l'Embarcadère pour Naviguer sur les Sommets de la Passion et le club de célibataires qui s'appelait "Enamourons Nous Sans Peine". Actuellement ENSP signifie "Elevage de Nymphettes, de Suffragettes et de Pépettes"
Autrefois des nymphes s'échappaient du jardin de l'ENSP.
Petit
à petit le printemps
Pose
Des
teintes roses
Sur
Villejean
Mais
quand les oiseaux chantent au square du Languedoc
On
sait qu'alors vraiment l'hiver est terminé
***
Comme
on fait son lit rue Mistral on se couche square Alphonse Daudet
Et, les
volets tirés, on joue du galoubet dans le square de Provence
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