CHAPITRE III : NOTES DE PARCOURS DE P'TIT LOUIS
7. Notes prises pour rédiger le parcours du désir (7)

 

Description du trajet

Départ : Sur la passerelle des Bonnets rouges.
On revient par la promenade Pierre Gardin, puis on va rue Dupont des Loges. On tourne à gauche dans la rue Nominoé pour atterrir à droite rue de Léon (spécialités de bananes flambeuses à l'horizon !). On retrouve la rue Dupont Des Loges et on tourne à gauche dans la rue J. Sauveur. Puis à droite rue J.-M. Duhamel. Et enfin à droite avenue Janvier pour aller au Musée des Beaux-Arts.On prend ensuite le bus n° 16 sur le quai Lamartine et on descend à la station "rue de Brest". On continue à pied : rue de Brest, rue Saint-Jean-Baptiste de la Salle, Avenue Gaston Berger, Square de Provence
Arrivée : Square de Provence

Promenade Pierre Gardin de La Gerberie

On retourne en ville par la promenade Pierre Gardin de la Gerberie. On y a vue sur une belle étendue de nénuphars et sur un Rennais solitaire venu s'allonger dans l'herbe pour lire. Point d'habits élégants sur la promenade Pierre Gardin ! Une allée de graviers où seuls quelques saules pleureurs se désolent d'être isolés.

Rue Dupont des Loges

Il suffit de passer le pont… De repasser le pont et c'est comme à Venise, on est un peu perdu, mais soudain on reconnaît une rue, une boutique, un puits, une place et on continue son chemin pour se reperdre encore… Il suffit de passer le pont et de prendre la rue Dupont… des Loges, évêque de Metz, 1804-1886. C'est peut-être à cause de sa qualité de religieux qu'on aura du mal à faire passer par ici le parcours du désir. Pourtant…

Au n° 46, Donaghy's Eden est un irish pub.
 

On peut s'arrêter au Chat bleu, à l'angle de la rue Nominoé. On voit d'abord un mur peint : un chat assis devant une fenêtre ouverte avec vue sur la mer. L'enseigne de ce café est également très jolie, mais c'est sans doute la nuit qu'il faut venir ici : deux lanternes bleues doivent y être allumées et le néon doit scintiller lui aussi dans la même tonalité. Photo à faire un soir de pluie pour les reflets… Un endroit pour Isaure et Théodore. Elle qui serait plutôt photographe aurait une passion pour les chats et pour tous les bistrots "à chat" : le Chat qui pêche à Rennes, le Chat noir de Bruges, celui de Burano, celui de Vitré… Lui ne manquerait pas de faire sa cour dans ces tavernes d'amour…

Plus loin, le local des Verts, mouvement politique dont l'emblème est un grand tournesol en plastique et en tissu, du moins si l'on en juge d'après celui qui est couché en vitrine.

Au 31, sur la façade, mosaïques d'Odorico, un peu comme à la Basilique Saint-Marc de Venise. Un peu seulement.
 

 
Au 29, Crêperie le Jardin des loges. Comme au théâtre ? Peut-on déjeuner dans la cour ?

Au 27, l'Hôtel Venezia.

Au 12 la Papaye verte, restaurant exotique. Espérons que la papaye n'est pas en plastique et en tissu, comme le tournesol des Verts !

Rue Jean-Marie Duhamel

Où l'on retrouve la rue Jean-Marie Duhamel, devenu ici mathématicien.
Remarquons Atmosp'hair. Outre son titre rigolo, cette boutique de coiffure expose dans sa vitrine une superbe bicyclette jaune qu'il convient de photographier pour nos expos "Rennes en couleurs". A l'intérieur du magasin sont accrochées des photos d'acteurs et d'actrices de cinéma : Laurel et Hardy, Gabin, Arletty, Michel Simon, Chaplin, Gérard Philippe… Sans doute lit on sous le séchoir "Positif", "les Cahiers du cinéma", "Télérama"… ? A vérifier, la prochaine fois que j'irai refaire ma permanente !

 
Rue de Léon

Mais il m'a fallu un deuxième voyage dans tout ce quartier pour y découvrir le lieu le plus "chaud" : Il se trouve rue de Léon et s'appelle le "Banana club" ou quelque chose comme ça. L'enseigne représente une banane épluchée où la banane est remplacée par une jeune femme mignonne à croquer. Ah, les plaisirs de la bouche !
N.B. Bizarrement, cette jeune femme n'est pas très "pulpeuse" !

A côté, le California est un sauna pour les messieurs. Au secours, j'ai mes vapeurs !

Les Ateliers Odorico se trouvaient paraît-il dans cette rue. Je ne les ai pas localisés, mais il subsite sur certaines maisons des décorations de mosaïque.
 

 
 
Quai Emile Zola

Celui qui, chaque samedi matin, flâne dans le Musée des beaux-Arts
Ne trouvera jamais la femme de sa vie :
Celle-ci se nomme Dulcinée : elle vend des oeillets sur le marché des Lices

Rue de la Bascule

Désir promet plus rue de la Bascule que jouissance ne tient avenue de Cucillé

Rue de Brest

Le bus passe devant l'allée Alfred Jarry :

JARRY, Alfred.
Organisateur de spectacles, il dirigea un temps la salle de concerts de l'Ubu, mais tomba en disgrâce pour avoir programmé là les groupes "La Chandelle verte" et les "Surmâles" alors que ni le rock ni la techno n'étaient encore inventés. Comme quoi il est toujours trop tôt quand arrive l'avant-garde.

Avant le carrefour avec l'avenue de Verdun, l'inscription "Lieu détente gaz foyer personnes âgées" me fait toujours hurler de rire
 

 
 
 
 Le bus passe devant des immeubles qui portent des noms de minéraux : améthyste, etc. Sans doute pour évoquer le "lapidaire" ou "Livre des pierres de Marbode". Ce poète rennais a écrit des poèmes sur les minéraux et fait l'objet d'une évocation signée Théodore Chassériau.

Dans les rues de Rennes la nuit
Parfois rôde
Une reine au cœur de granit
Et tout noctambule un peu ivre
En la croisant repense au livre
De Marbode

Elle arbore tous ses bijoux
Emeraudes,
Rubis, diamants, yeux de hiboux.
En la croisant au clair de lune
Marbode lui a écrit une
Petite ode

Seuls sont restés à la mémoire
Quel exode -
Les éclats d'or dans la nuit noire.
Remontée dans son palanquin
Disparue, elle ne fut qu'un
Episode

Est resté le livre des pierres
De Marbode.
Pas de quoi en faire une affaire :
Mais sur la trame du mystère,
Comme une vieille dentellière
Moi je brode.

Dans les rues de Rennes la nuit
Parfois rôde
Une reine au cœur de granit
Et tout noctambule un peu ivre
En la croisant repense au livre
De Marbode
 
Au n° 188, lorsque revient l'automne, on peut admirer les amants de la rue de Brest.

Au Bar de l'Amirauté, l'affichette publicitaire pour le magasine "Entrevue" montre toujours des filles très... déshabillées.

Sur le pont au-dessus du chemin de fer, on croise le parcours du regard.

La rue Victor Le Gorgeu, la rue Jack Le Ventreu, la rue Georges Le Sérialkilleu…. Brrrr !

rue Saint-Jean-Baptiste de La Salle

L'ENSP. Sur cet espace verdoyant ont toujours été installés des établissements dont les initiales étaient ENSP. L'Ecole Nationale de Saut en Parachute, l'Embarcadère pour Naviguer sur les Sommets de la Passion et le club de célibataires qui s'appelait "Enamourons Nous Sans Peine". Actuellement ENSP signifie "Elevage de Nymphettes, de Suffragettes et de Pépettes"

Autrefois des nymphes s'échappaient du jardin de l'ENSP.

Square de Provence

Petit à petit le printemps
Pose
Des teintes roses
Sur Villejean

Mais quand les oiseaux chantent au square du Languedoc
On sait qu'alors vraiment l'hiver est terminé

***

Comme on fait son lit rue Mistral on se couche square Alphonse Daudet
Et, les volets tirés, on joue du galoubet dans le square de Provence
 

 
 
 
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