Le
Thabor est désert en ce joli dimanche
Mais il n'est que deux heures. La famille Respectable Est demeurée à table. Les sportifs ont couru Dès le petit matin Et maintenant, fourbus, Ils attaquent le gratin Avant de dire "hola" Quand leur arrivera La mousse au chocolat... |
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Les
chaises sont rangées sur le bord du manège ;
Seul à tourner aux alentours, Le vent fait voler quelques feuilles sur la poussière du gravier.Aucun bambin à l'horizon. |
Mais voici
les premiers vélos. Frère et sœur se sont échappés
de la table où papy rougeoie, où les cravates sont tombées,
où le vin colore les verres de rubis au soleil
Sous
le kiosque à musique, aujourd'hui, nul n'y joue.
S'il pouvait nous parler, il nous raconterait ses soirées de juillet, le violon des Roumains, les dessous des danseuses, le son des cornemuses et l'assemblée si sage des Rennais en vacances. Il se souvient encore des musiques militaires et des bonnes d'enfants qui poussaient des landaus. |
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Les
marronniers sont verts comme serait la vigne
S'il poussait du raisin en ce vaste jardin. Il en pousse peut-être, en secret, dans les serres. Les premiers
amoureux se tiennent par la main
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