Habitation : rue de Penhouet  Particularités : très portée sur les secrets de famille  La grand’mère     Adeline, la grand-mère Patamob, n’a pas son pareil pour faire sauter les antivols des mobylettes, motos ou scooters que l’on trouve garés à l’entrée de la place Saint-Michel. Elle en a déjà volé cent vingt deux. Elle les stocke dans la cave de la maison et dans les sacoches elle glisse toujours le même petit mot sur lequel est écrit : « Jean-Baptiste de sait pas faire de vélo ! »

Le grand-père   Jean-Baptiste Patamob est le patriarche par excellence. C’est un petit homme trapu, courbé, usé par les années. Le gardien des secrets. Plein de souvenirs en tête. Père de trois fils et deux filles. Commerçant dans l’alimentaire. Amoureux des traditions.

Le père     Mari soumis, père laxiste, il est du même coup un fils indigne du modèle patriarcal. Néanmoins très satisfait de sa vie il a deux passions : la philatélie et sa mère avec qui il partage une complicité sans mesure, lui servant même d’alibi pour ses « casses ».

Espéranza, dite Viragoche à cause de son comportement avec son époux et sa désinvolture au volant de tout engin motorisé (rien à voir avec une quelconque évolution politique), passe le plus clair de son temps à fabriquer des gouttières à fractures dans des vieux pneus volés (garde la chambre !)
 
 
Le fils

François-Léon : A l’époque il a vingt-cinq ans et est palefrenier à Visseiche sur Seiche en attendant de s’enrôler dans la marine du roi. Caractéristique : avec la galette  il boit du cidre brut mélangé à du lait baratté. Hormis ce détail c’est un fort gaillard prêt à tout pour défendre sa famille.
 

La fille   Apolline déteste sa famille, se déplace exclusivement en patins à roulette ou carrosse à chevaux. N’attend qu’une chose pour se casser de cette maudite famille Patamob : sa majorité.

 
  
Atelier d'écriture de Villejean, 16-10-2001

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