LES POEMES DE THEODORE CHASSERIAU
31. Beaulieu en avril
 
 
Quand le printemps étend sur Beaulieu son emprise 
Le cerisier en kimono blanc resplendit 
Et, tel un commerçant optimiste, nous dit : 
« Ici viendra bientôt la très rouge cerise ! »
 
En faut-il, des couleurs, pour la matière grise 
De l’étudiant, du professeur, de l’érudit,  
Pour les neurones du chimiste et pour l’esprit 
De l’inventeur ! Mais j’ironise.
 
 
 
Des fleurs inattendues surgissent de partout 
Des branches biscornues arborent à leur bout 
Des serpentins graciles et des feuilles de rose 

Le campus prend des airs de jardin japonais, 
La perruche roucoule et le samouraï glose 
Pour les geishas du coin dont le sourire est… niais !

 
 
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