LES POEMES DE THEODORE CHASSERIAU
13. Carte d'Arlequin à Pierrot
(souvenir d'une Lune de miel))
 
 
Mon cher ami Pierrot, c'est au clair de la Terre
Que je t'écris ce mot. Nous sommes en voyage,
Ta voisine et moi-même, après notre mariage
Et nous pensons à toi qui dors comme une pierre

Dans ton lit défoncé de vieux célibataire.
Quand tu me refusas de ta plume l'usage
Et m'envoyas chercher l'aide en ton voisinage,
Ce jour où je devais écrire à mon notaire,

J'allai frapper à l'huis de la maison voisine.
La dame qui m'ouvrit était belle ! Divine !
Je tombai amoureux de ses charmes et l'aimai.

La suite se devine. Elle nous mène ici.
Je t'envoie cette image de la Lune en mai.
Colombine t'embrasse et te redit "Merci" !

P.S. Moralité : 

La fourmi n'est pas prêteuse
C'est là son moindre défaut.
La cigale est plus heureuse
Qui emballe comme il faut !

     
   
 
N.B. Ce texte illustre lui aussi aussi le verso de la carte postale n° 1 de l'atelier d'écriture de Télérama de l'été 2000 : http://www.telerama.fr
 
    
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