LES POEMES DE THEODORE CHASSERIAU
12. Le Miroir à deux faces
(sonnet d'un Lunatique pour faire "marée" les filles)
 
 
"Le Miroir a deux faces" et pour entrer céans,  
Place Sainte-Anne, à Rennes, on donne une poussée  
A la Lune d'argent sur la porte esquissée,  
En croissant, aux reflets miroitants d'océans.  
  
C'est un coiffeur qui, gentiment, au fil des ans,  
Accueille, arrange ou tond la bourgeoise harassée,  
La mère débordée, l'étudiante angoissée  
Et leur refait tête nouvelle pour cent francs !  
  
Traversez le Miroir ! Poussez jusqu'à la Lune !  
Entrez-y blonde et ressortez-en teinte en brune !  
La Lune symbolise ici le changement,  
  
La permanente hésitation devant la pomme   
D'Eve, se demandant fort langoureusement :  
- Etre belle… pour soi ? Ou pour séduire un homme ? 
 
N.B. Ce texte illustre lui aussi aussi le verso de la carte postale n° 1 de l'atelier d'écriture de Télérama de l'été 2000 : http://www.telerama.fr
 
    
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