LES POEMES DE THEODORE CHASSERIAU ET LES VOTRES
Texte 107 : Un poème-affiche de Christophe Ortiz
 
 
 
  Il y a bien des années que mes amis sont fauchés.
Puisqu'ils se disent artistes, ils l'ont bien mérité !
Pourtant ces impertinents, philanthropes sans argent,
Les richesses de la pauvreté, ils savent la partager.
 
Il y a bien des années que ma copine est fauchée.
Il faut dire que l'associatif, ça n'a jamais payé…
Quand elle m'invite à déjeuner dans son trois mètres carrés,
On r'garde le frigo vide, ça remplace la télé !
 
Mais je m' sens riche, oui, je m' sens riche,
Ne cherchez pas pourquoi, je n'saurais l'expliquer.
Mais je m'sens riche, oui je m'sens riche,
N'allez pas vous méprendre je n'ai aucun secret.
 
Texte : Christophe Ortiz
Musique  : Petit peuple
 
 
 
   
Retournez au menu 
de Rennes en délires 
Retournez au menu 
des poèmes
Précédent
Suivant