Le petit pingouin s’appelle Biboundé. Les enfants ont lu son histoire
quand ils étaient petits.
Et maintenant ils restent ébahis devant ces quatre personnes en blanc qui tournent sur la place avec leurs arceaux, construisent une cage, un nid pour les oiseaux, gloussent à la façon des éléphants de mer, jouent les pingouins, les otaries, glissent sur la banquise, s’écroulent, s’emportent, se portent, referment la porte, se calfeutrent dans le feutre puis ressortent la tête, refont la fête, s’éclatent puis éclatent, ayant perdu leurs plumes dans une fête déhanchée, démanchotée, démanchée, saccadée, trépidante, obsédante… Un spectacle dense, une danse hallucinante… Les esquimots me manquent pour la décrire Tant pis pour vous, il fallait le voir pour le croire. Il ne vous reste plus qu’à en revoir des bouts… Quelques
briques en noir et blanc qui restent de l’igloo d’Igoo.
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