Nom de l'objet : Jetons de manège d'auto-tamponneuses (XVe siècle)
Provenance : Palais des papes, Avignon
Historique :
Ayant plus que soupé de l'aïoli, de l'anisette Ricard, des trilogies de Pagnol et des parties de pétanque à l'ombre des platanes, les papes de l"Eglise Catholique Pas Encore Romaine" (E.C.P.E.R.) décidèrent un jour d'aller voir ailleurs s'ils y étaient. Après avoir écumé maintes agences de voyages, ils voulurent se fixer à Rome, en Italie. Mais les élus locaux protestèrent contre cette délocalisation sauvage et envoyèrent M. Mathieu, le maire, négocier avec le pape le maintien sur place de l'établissement E.C.P.E.R. Hélas, rien n'y fit et pour mettre fin aux négociations et aux réclamations, le pape coupa les ponts... en faisant détruire une moitié du pont avant son départ ! C'est depuis ce jour-là que le pont d'Avignon est coupé en deux et qu'on n'y danse plus ni la lambada ni quelque danse que ce soit.
Cette scène de rupture - dans tous les sens du terme ! - a été représentée ici sur deux jetons de manèges d'auto-tamponneuses contemporains de l'événement.
P.S. Que le pont d'Avignon
soit coupé en deux n'a pas empêché Mlle Mireille Mathieu,
une descendante du maire médiéval, de monter à Paris
pour y faire carrière dans la chansonnette. C'est tant pis pour
nous et tant mieux pour les Japonais qui l'adorent.
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