La boucle 2 nous a amenés face au cinéma
Gaumont, quai Dugay Trouin
Empruntez la rue du Cartage (c'est le petit escalier qui part du bout de
la queue du cinéma !). En haut, sur la place du Calvaire, au "Tire-Bouchon",
on pouvait voir autrefois la mère Ubu qui attendait le père
Ubu dans la salle d'attente du décerveleur.
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A côté de "Alter ego" (Ubu n'est il pas notre alter ego à
tous ?), remarquez la porte au losange. Cette version en relief de la spirale,
très jolie les jours de grand soleil est un des atouts de cette
petite rue pleine de charme où l'on remarquera encore, au passage,
l'enseigne du Chatham, la boutique de muséologie, l'enseigne de
Giorgio. Chez Giorgio, est-ce qu'on peut acheter
U n
ou U
n
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Dans la rue de Clisson, connétable de France 1336-1407, retrouvez la mère Ubu : c'est une des matriochkas en vitrine de la Maison slave. Plus loin, à droite, apprenez que sur les stores baissés de l'horloger est représenté un paysage à la Dali, avec des montres molles accrochées sur une branche d'arbre. |
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Chez Swatch, la poignée de la porte est une montre (pas molle).
En face, au dessus de la porte cochère du n° 5, il est écrit
: « entrée interdite aux autos et aux voitures attelées
». On ne voit plus beaucoup de voitures attelées en ce début
de XXIe siècle à Rennes !
Prendre ensuite à gauche la rue Chateaurenault pour arriver place
du Champ Jacquet. Tout de suite à gauche on trouve le siège
du MLF. On pourrait s’étonner que ce fort sympathique mouvement
soit devenu un magasin de fringues pour les dames, mais en ces temps de
consommation galopante…
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Outre les maisons à pans de bois et la statue de Leperdit, on admirera par ici quelques jolies portes (n° 8, n° 23), des éléphants bleus et des spirales au n° 18 de la rue du Champ Jacquet où la grille de la BNP n’est pas mal non plus. |
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Dans cette rue un peu à l’écart, il traîne un petit
air de liberté tranquille qui se lit sur toutes les enseignes :
« Vie privée », « A chacun sa façon »,
« Les délires de Lalie », « Le grenier du Roc
», « Sous les pommiers », « La Procure – Matinales
» « Farandole ». La proximité de l’Ecole des Beaux-Arts
a fait fleurir là deux galeries (Jeanne Buanic et Tony Rocfort)
ainsi qu’un « café des artistes » qui arbore une palette
verte en guise d’enseigne.
Au n° 10, dans la niche à vierge en plâtre coloré, l’enfant Jésus se tient debout. En dessous, aux numéros 9 et 10 de la rue, de grandes spirales gardent l’accès à des garages particuliers. Sur un mur, dessiné à la craie, un joli petit mouton nous invite à visiter la petite impasse où nous trouverons d’autres spirales, sur la maison aux volets verts. |
On prendra là, à gauche, la rue Victor Hugo. Chez l’antiquaire, sous la jolie enseigne de M. Dan Lailler, on pouvait voir dans la vitrine le grand sabre du père Ubu. Le père et la mère Ubu figurent au moins deux fois dans la rue : sur la grille en fer forgé de la porte, aux numéros 7 et 9, on les voit, l’air revêche, participer au carnaval du Blosne, déguisés en seigneurs de la cour de François 1er ! |
Jolie porte en fer forgé au n° 17 représentant des écoliers et des sirènes : une invitation à l’école buissonnière ?
Il y a des spirales partout dans la rue : sur la porte du 6, au-dessus
des fenêtres du 4, du 6, du 8, du 10, sur le balcon du 10.
On en trouvera d’autres après avoir tourné à droite
dans la rue Gambetta, notamment sur la porte de la piscine Saint-Georges
et sur la décoration latérale.
Il y en a également sur le côté du Palais Saint-Georges et aussi sur le support d’enseigne de la crêperie « la gavotte » à l’entrée de la rue Saint-Georges. On continue à descendre, on traverse le pont Pasteur et on tourne, avenue Janvier, à droite dans la rue Toullier jurisconsulte 1752-1835. Encore des spirales sur la façade latérale du lycée Emile Zola où exerça jadis le professeur Hébert dont Jarry s’inspira pour donner naissance au père Ubu. |
Quand
le jurisconsulte
Les candidats poireautent Et quelquefois marinent : Au
Festival (de sucre) de Cannes
Et
quand le président
Surtout
quand il reçoit
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En face, à côté de l’agence Verney, rue du Pré
Botté, se trouve une façade en mosaïque d’Odorico. Deux
jolies spirales ornent le bas de la porte.
Le voyage se poursuit rue de la Chalotais jusqu’à la rue Lanjuinais dans laquelle on tourne. A voir dans cette rue : un lion, un mascaron barbu, Charlie Chaplin et une licorne. Au débouché sur les quais on traverse le parking face à la très belle maison verte aux balcons décorés de plein de… spirales ! |
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