Nous avions laissé Isaure auprès du Parlement son ami.
Nous la retrouvons telle une étoile filante, rue Hoche, longeant
le Conservatoire de
musique
très silencieux. Elle traverse la place granitée, pour l'heure
abandonnée des skatteurs.
Songeuse,
se rafraîchit un instant aux jets mouvants de la fontaine éclairée.
A présent elle se dirige rue de la Borderie afin de visiter la bibliothèque. N'a-t-elle pas appris que le NEC sera sa prochaine demeure ? Elle sait, que, digne d'un Arsène Lupin, elle devra escalader la grille verte imposante, close à cette heure indûe.
Elle y retrouve les petits rats qui s'affairent de-ci, de-là, dans
les
rayons.
- Bonjour
Isaure. Pourquoi viens-tu te perdre ici ? Quel vent t'a poussée
en pleine nuit ?
Il est
vrai qu'au rayon historique, à droite dans la salle de lecture,
tu as ta place réservée.
Y aurait-il
urgence, pour que tu sois descendue de ton cadre ?"
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Et les livres de tourner et retourner leurs pages en écho. Et d'un
mot à l'autre se le rapportent.
Isaure dit qu'il y a danger ! Isaure dit qu'il y a danger ! A son passage, les statues des Beaux-Arts en sont pourtant restées de marbre.
Alors ! Quelle urgence ? Est-ce une vieille histoire de Parlementaires
qui ressurgit ?
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