Place du Bas des Lices - Place des Lices -
Rue des Innocents - Rue Saint-Louis - Place Sainte-Anne - Rue Pont-aux-Foulons
- Rue Motte Fablet
Notre parcours commence en bas de la place des Lices. Le premier trajet nous emmène du lion à deux têtes de l'Amaryllis jusqu'au chameau à trois bosses du Khalifa. Salut, les mutants !
Premier arrêt, au coin de la rue de Juillet, à Saint-Germain
des Lys. Soit dit en passant, on ne compte plus dans ce quartier les jeux
de mots sur les enseignes des boutiques fait à partir des mots "lices"
et "délices". Mais enfin, celui-là, il fallait l'oser ! Les
lys en question sont des lys royaux et derrière cette enseigne on
trouve, logée dans une cour carrée d'hôtel particulier,
un magasin de caviste. Trois grands tonneaux trônent dans la cour,
une charrette chargée de caisses de Château-Margaux invite
à venir goûter les nectars conservés en ce lieu. Et
pour ceux qui seraient venus déguster plus que de raison le roi
des vins ou le vin des rois deux grands fauteuils d'argile tendent leurs
bras apaisants. "Quand on a trop vidé la cave, on cuve" dit le proverbe
touareg de Pontivy. "En ronflant dans l'alcôve" se plaint le dromadaire.
A la vitrine du Gange, au jeu du zoo rennais, nous avons marqué 16 points ce dimanche : douze goélands sur une affiche, deux poulets rôtis, deux hermines bretonnes.
Le parcours de santé peut passer par ici. Si les nombreux docteurs
n'ont pas pu soigner votre cas, vous pouvez toujours vous plonger dans
les eaux du Gange ou, plus prosaïquement, vous réchauffer le
corps avec la cuisine fine, épicée et appétissante
de ce restaurant indien.
Au n° 30 l'assureur est parti. Il a été remplacé par l'atelier-école Crystal (arts graphiques). Heureusement les trois jolies marmites en pierre sont restées au-dessus de la porte. On ne sait pas combien de chapons mijotent à l'intérieur. |
Au n° 26 notre guide nous a signalé la particularité du lieu. On sait que les Rennais ont pris l'habitude de poser, dans une petite niche au-dessus de leur porte d'entrée, une statuette représentant généralement une dame et son enfant. Là, place des Lices, on a mis la jeune femme en prison avec son enfant. La grille qui les retient prisonniers a vaguement la forme d'un écran de télé. Peut-être s'agit-il de la grille des programmes ?
On rencontre au n° 22 de cette même place une autre statue de la Vierge. Mais là - 22 vl'a les flics ! - c'est finalement assez normal qu'on la retrouve dans le panier à salade !
Nous ne dirons rien sur l'autre locataire du 26, un animal d'osier qui a rapporté un point à Agnès.
Le Khalifa, tout le monde passe devant sans voir le chameau a trois
bosses. Pierre a émis cette hypothèse : s'il a trois bosses,
c'est qu'il est mutant. La troisième bosse lui a poussé pour
qu'il puisse s'adapter au climat rennais. Ce à quoi Claude a rétorqué
:
- La
bosse du chameau lui sert de réserve d'eau. Vu le climat rennais,
particulièrement arrosé, il n'a peut-être pas besoin
d'une troisième bosse ?"
Un point
pour Claude.
L'ancien gibet de Rennes s'appelait "les Innocents". On ne sait pas si
c'est de l'humour noir mais en tout cas les oies qui se trouvent au début
de la rue des Innocents sont des oies… blanches !
Parcourir la ville à plusieurs, c'est multiplier les regards et les points de vue. Du coup on découvre des choses que l'on n'aurait pas vues en se promenant seul. Ainsi de cette inscription rue Saint-Louis : "Non est hic aliud nisi domus dei et porta caeli" : il n'y a rien d'autre ici que la maison de Dieu et la porte du ciel. En dessous de l'édifice deux flèches vertes signalent : "Mairie de Rennes. Direction générale de la communication" (Domus Dei !) et "Equipe projet NEC" (porta Caeli). Le Nouvel Equipement Culturel nous ouvrirait donc lui aussi les portes du Paradis ? C'est fou, non ? |
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Autre
chose assez délirante,
à la fenêtre du n° 4 de la rue Saint-Louis : 3 girafes peintes sur les vitres. A notre intention ? |
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Bécassine, 9 place Sainte-Anne. Le magasin est hors-jeu : trop de papillons, de poissons, d'animaux en bois dans la vitrine. Il n'y a que ça ici ! |
17 chevaux au "Bonne nouvelle". C'est plus un bistrot, c'est une écurie ! Non, c'est un PMU !
Juste avant, signalé par Agnès, un voisinage amusant : si on suit la flèche de "La Poste" on arrive tout droit dans le "Cosmos" !
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Rue du Pont-aux-foulons, compté un demi-point pour Pierre à cause du Chat… tawak. | 5 lapins sur le store à Coudémail et 10 coccinelles en vitrine ainsi qu'un goéland. |
Plein d'ours
et plein d'abeilles sur les tee-shirts de Burlington proclament : "Je butine
de cœur en cœur". Faites en votre miel, mesdames ! Plutôt deux fois
que l'une !
De l'autre côté de la rue, en parlant de miel, Alexandre Des Deux Lunes (de miel !) vend… des croissants (de Lune !). |
Il faut se baisser pour les voir. A la Cordonnerie, nous avons rencontré deux phoques. L'un d'eux est-il celui que Flaubert admira et dont il dit jadis, dans "Par les champs et les grèves", qu'il n'y avait que lui à voir à Rennes ? Le plus grand des deux phoques est juché sur le couvercle d'une boîte de cirage, enfin de "graisse à base d'huile de phoque Saphir".
Il y a aussi à l'entrée de la boutique un hérisson-paillasson !
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