Le
temps n'existe pas au jardin du Thabor :
Les statues
ont toujours eu l'air mélancolique,
La volière
a toujours été un lieu magique,
Dressée
droit vers le ciel comme un temple d'Angkor.
Sous le
kiosque aux piliers ornés de rouge et d'or
Trois
harmonies font retentir de la musique :
On écoute
un moment le flûtiste lyrique
Et la
clarinettiste et le joueur de cor.
Vers l'ample
roseraie les familles trottinent.
Sur les
bancs de Brassens où parfois se lutinent
Colombine
et Pierrot dans leurs blanches amours
Tout un
chacun s'assoit et reste sans rien dire.
Au jardin
du Thabor, au fond, depuis toujours,
Depuis
la nuit des temps, chacun vient et respire.
|
Le dimanche 25 février 2001 est
un jour
à marquer d'une pierre blanche
:
il a neigé à Rennes !
|