CHAPITRE XII,
LES POEMES DE THEODORE CHASSERIAU ET LES VOTRES
Texte 110 : Tu as les yeux plus grands que le vent
L'écorce de mon coeur n'a jamais existé
Il saigne en permanence de ne savoir se garder
Quand dans ma vie maudite
Je suis à l'agonie
Tu viens à moi dans l'ombre
Tu traverses le monde, les formes, les continents
Pour me dire
"Je t'aime ! La vie n'est qu'un instant !
Tu es mon Isa belle, je te sais comme le vent !
Attends que les années de nos vies éphémères
Aient livré leurs secrets
Attends qu'on nous libère
Attends, douce Isabelle que j'aie connu mes frères
La route est à passer même si elle est amère
N'oublie pas ton destin, il reste encore à faire
Je descends dans tes mains pour arrêter tes guerres..."
Isabelle Marie
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