Nom de l'objet : Sept "Ressaisis-toi Louis"
Provenance
:
Maison de Louis Aragon et d'Elsa Triolet,
Saint- Arnoult-en-Yvelines
Historique :
Peu de personnes le savent : en l'an de grâce 1928, à Venise, le poète français Louis Aragon a tenté de se suicider par désespoir amoureux : comme il "aimait déjà les étrangères quand il était petit enfant", il s'était entiché d'une splendide... Américaine ! Cet épisode peu connu de l'histoire littéraire française fut pourtant chanté plus tard par Charles Aznavour (Que c'est triste Venise) tout comme par Sheila et Ringo (Laisse les gondoles à Venise).
A son retour en France, Louis Aragon fit la connaissance d'Elsa Triolet, une poétesse russophile particulièrement nymphomane. Ils se mirent en ménage mais avec bien du mal. Comme le poète souffrait d'érections incomplètes, Elsa devait le stimuler en usant d'adjuvants divers tels que ces statuettes érotiques achetées sur le stand d'Aubervilliers à la Fête de l'Huma de 1932. Grâce à ces pratiques peu orthodoxes, elle arrivait quelquefois à "durcir la ligne du parti". Comme le Parti communiste auquel il appartenait alors, Aragon ne connaissait qu'une position : celle du missionnaire. Malgré les efforts d'Elsa pour le faire dévier de son puritanisme, il préféra écrire "Les Yeux d'Elsa" que "Le Con d'Irène". Et c'est tant pis pour lui puisqu'il avoua lui même en 1972 "avoir gâché sa vie".
Il aurait certes mieux fait d'écouter sa femme, il aurait mieux fait d'adopter ma propre philosophie : " La femme est l'avenir de l'homme" et s' "il n'y a pas d'amour heureux", alors "Heureux celui qui meurt d'aimer".
Merci Elsa !
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